Chaque JMJ a été marquée par des discours et homélies qui sont restés dans les mémoires des participants, qu’ils soient prononcés par Jean-Paul II, Benoît XVI ou François.
Passage en revue de messages forts :
Rencontre internationale de jeunes, mars 1985, Jean Paul II
"Vous, les jeunes, êtes également invités à participer à ce grand et indispensable effort de toute l’humanité, qui vise à conjurer le spectre de la guerre et construire la paix. Vous devez être “artisans de paix” conformément à la portée multidimensionnelle de ce terme, qui recouvre des acceptions beaucoup plus riches que la simple absence de guerre."
Buenos Aires, avril 1987, Jean Paul II
"Jeunes Latino-Américains, je tiens à vous rappeler que vous êtes – dans l’ombre de la croix du Christ – les protagonistes d’un double espoir : par votre jeunesse, espoir de l’Église, et par votre appartenance à l’Amérique latine, continent de l’espérance. Tout cela vous donne une responsabilité particulière, face à l’Église et à l’humanité tout entière. J’attends beaucoup de vous !"
Saint-Jacques-de-Compostelle, août 1989, Jean Paul II
"Au tombeau de saint Jacques, nous apprenons que notre foi a des fondements historiques, ce n’est pas quelque chose de vague et transitoire. Dans le monde d’aujourd’hui, marqué par un relativisme sérieux et une grande confusion dans les valeurs, nous devons toujours nous rappeler que, en tant que chrétiens, nous sommes vraiment construits sur les fondations stables des apôtres, avec le Christ lui-même comme pierre angulaire."
Częstochowa, août 1991, Jean Paul II
"Ce continent qui, pendant de longues années, avait été divisé par la force, doit maintenant se fermer de chaque côté, de sorte que l’Europe recherche de l’unité pour son avenir et pour le bien de toute la famille humaine, en retrouvant ses racines chrétiennes. Ces racines se trouvent à la fois à l’Ouest et à l’Est. Il est temps de regarder vers l’avenir, et cela vous appartient, les jeunes."
Denver, août 1993, Jean Paul II
"Dans une culture technologique où les gens sont habitués à dominer la matière, à découvrir ses lois et ses mécanismes afin de la transformer selon leurs souhaits, le danger vient de vouloir aussi manipuler la conscience et ses exigences. Dans une culture qui soutient qu’aucune des vérités universellement valides n’est possible, rien n’a plus vraiment d’importance. Le bien en vient à signifier simplement ce qui est agréable ou utile à un moment donné."
Manille, janvier 1995, Jean Paul II
"La vie est un cadeau d’une certaine durée au cours de laquelle chacun de nous est confronté à un défi qui apporte la vie elle-même : le défi d’avoir un but, un destin, et de faire des efforts pour y parvenir (…) Trop de jeunes ne se rendent pas compte que ce sont eux qui ont la responsabilité de donner un sens à leur vie."
Paris, août 1997, Jean Paul II
"Lorsque des hommes souffrent, lorsqu’ils sont humiliés par la misère ou l’injustice, et qu’ils sont bafoués dans leurs droits, attachez-vous à les servir ; l’Église invite tous ses fils à s’engager pour que chaque personne puisse vivre debout et être reconnue dans sa dignité primordiale d’enfant de Dieu. Chaque fois que nous servons nos frères, nous ne nous éloignons pas de Dieu, bien au contraire : nous le rencontrons sur notre chemin et nous le servons."
Rome, août 2000, Jean Paul II
« Je ne peux pas oublier l’expérience de la guerre ni les années de travail en usine. La maturation définitive de ma vocation sacerdotale a eu lieu dans la période de la Seconde Guerre mondiale, pendant l’occupation de la Pologne (…) Le chemin de la foi passe à travers tout ce que nous vivons. Dieu agit dans l’histoire concrète et personnelle de chacun de nous.
Toronto, juillet 2002, Jean Paul II
"L’attente que l’humanité nourrit au milieu de tant d’injustices et de souffrances est celle d’une “nouvelle civilisation” à l’enseigne de la liberté et de la paix. Mais, pour une telle entreprise, il faut une “nouvelle génération de bâtisseurs” qui, animés non par la peur ou par la violence mais par l’urgence d’un amour authentique, sache poser une pierre après l’autre pour édifier dans la cité des hommes la cité de Dieu."
Cologne, août 2005, Benoît XVI
"Les saints, avons-nous dit, sont les vrais réformateurs. Je voudrais maintenant l’exprimer de manière plus radicale encore : c’est seulement des saints, c’est seulement de Dieu que vient la véritable révolution, le changement décisif du monde (…) La révolution véritable consiste uniquement dans le fait de se tourner sans réserve vers Dieu, qui est la mesure de ce qui est juste et qui est, en même temps, l’amour éternel. Qu’est-ce qui pourrait bien nous sauver sinon l’amour ?"
Sydney, juillet 2008, Benoît XVI
"La société contemporaine subit un processus de fragmentation en raison d’un mode de pensée qui, par sa nature, a la vue courte, parce qu’il néglige l’horizon de la vérité – de la vérité concernant Dieu et nous concernant. En soi, le relativisme ne parvient pas à embrasser l’ensemble de la réalité. Il ignore les principes mêmes qui nous rendent capables de vivre et de grandir dans l’unité, l’ordre et l’harmonie."
Madrid, août 2011, Benoît XVI
"Si vous demeurez dans l’amour du Christ, enracinés dans la foi, vous rencontrerez, même au milieu des contradictions et des souffrances, la source de la joie et de l’allégresse. La foi ne s’oppose pas à vos idéaux les plus élevés ; au contraire, elle les exalte et les porte à leur perfection. Chers jeunes, ne vous conformez pas à moins qu’à la Vérité et à l’Amour, ne vous conformez pas à moins qu’au Christ."
Rio de Janeiro, juillet 2013, François
"Allez, sans peur, pour servir. En suivant ces trois paroles vous expérimenterez que celui qui évangélise est évangélisé, celui qui transmet la joie de la foi, reçoit la joie. Chers jeunes, en retournant chez vous n’ayez pas peur d’être généreux avec le Christ, de témoigner de son Évangile."
Cracovie, juillet 2016, François
"Le temps qu’aujourd’hui nous vivons n’a pas besoin de jeunes-canapés, mais de jeunes avec des chaussures, mieux encore, chaussant des crampons. Il n’accepte que des joueurs titulaires sur le terrain, il n’y a pas de place pour des réservistes. Le monde d’aujourd’hui vous demande d’être des protagonistes de l’histoire, parce que la vie est belle à condition que nous voulions la vivre."
Panama City, janvier 2019, François
"Vous, chers jeunes, vous n’êtes pas l’avenir. On aime dire : « Vous êtes l’avenir… » Non, vous êtes le présent ! vous n’êtes pas l’avenir de Dieu : vous les jeunes vous êtes l’heure de Dieu. Il vous convoque, il vous appelle dans vos communautés, il vous appelle dans vos villes à aller à la recherche de vos grands-parents, de vos aînés ; à vous lever et, à prendre la parole avec eux et à réaliser le rêve que le Seigneur a rêvé pour vous."
Lisbonne, août 2023, François
“Il y a de la place pour tout le monde dans l'Église, pour tout le monde ! Il y a de la place pour tout le monde. Tel que nous sommes, tout le monde. Et Jésus le dit clairement quand il envoie les apôtres inviter au banquet de cet homme qui l’avait préparé, il dit : "Allez chercher tout le monde, jeunes et vieux, bien portants et malades, justes et pécheurs : tous, tous, tous". Dans l'Église, il y a de la place pour tous. "Père, mais je suis un misérable..., je suis une misérable, y a-t-il de la place pour moi?" Il y a de la place pour tout le monde ! Tous, tous, tous !”