La Croix de bois que nous connaissons aujourd’hui comme la croix des JMJ nous vient de l’année 1983, commencement de l’année sainte de la Rédemption (25 mars 1983 - fête de l’Annonciation jusqu’au 22 avril 1984). C’est la jeunesse qui a apporté cette Croix dans la basilique Saint Pierre, où elle est restée au long de l’année jubilaire, exposée auprès du tombeau de l’apôtre Pierre accompagnant les groupes de pèlerins et de visiteurs, mais aussi présente pour les grandes célébrations. Parmi ces pèlerins, de nombreux jeunes, représentant des mouvements et communautés ayant répondu à l’appel du Saint Père. Ils ont demandé au pape que la Croix les accompagne encore, une fois l’année jubilaire terminée, demande bien vite acceptée par Jean-Paul II qui leur accorda la Croix.
Cet événement fut le point de départ du pèlerinage de la Croix à travers le monde. La Croix est conservée au Centre San Lorenzo de façon permanente depuis cette date quand elle ne voyage pas là où sont les jeunes.
La Croix a voyagé sur tous les continents, dans des pays en crise ou en guerre, sur le site des attaques du 11 septembre ou au Rwanda en proie à une sanglante guerre civile. Elle a également été portée au siège des Nations Unies comme dans des petites écoles anonymes, des hôpitaux et prisons.
L’icône Notre Dame Salus Populi Romani est sans doute une des plus vénérée en Italie. Son origine remonte à la fin du VIème sicle lorsque Rome était menacée par la peste. Une réplique de cette icône suit les JMJ depuis l’an 2000 où elle était installée auprès de l’autel papal à Tor Vergata.
Trois années après, le Saint Père encourageait les jeunes à s’approcher de Jésus par l’intermédiaire de Marie sa Mère. Dans son message de la Journée de 2003, il dit : "Marie vous est donnée pour vous aider à entrer dans une relation plus vraie, plus personnelle avec Jésus. Par son exemple, Marie vous enseigne à poser un regard d’amour sur Lui qui, le premier, nous a aimés."
Aujourd’hui, l’icône originale se trouve dans la basilique Sainte Marie Majeure, et le pape François s’y rend habituellement pour une prière avant et après chacun de ces voyages.